La suppression des primes, la crise et l’incertitude régnante ne constituent a priori pas un climat positif pour le marché de l’immobilier 2012. La Confédération Construction affirme pourtant que le secteur de la construction et de la rénovation est et reste un très bon investissement!
Le marché de l’immobilier 2012: moins de demandes pour des crédits hypothécaires
Selon Febelfin, la Fédération Belge du Secteur Financier, on a remarqué, en janvier et février derniers, un changement dans le marché de l’immobilier. Ce changement se caractérise par une baisse des demandes de crédits hypothécaires par rapport à l’année passée. Ces demandes ont baissé de 35,45 % entre janvier 2011 et janvier 2012. En février 2012, on a pu remarquer une diminution de 22,96 %. Même le montant des prêts hypothécaires a diminué par rapport à l’année passée.
Réduction des primes
L’une des raisons est la suppression du prêt vert. Beaucoup de Belges ont fait en sorte de pouvoir encore profiter de ce prêt en 2012. Même si le Gouvernement fait en sorte que les Régions s’en occupent, la disparition d’autres primes et l’insécurité quant à la déductibilité fiscale, ont également une influence sur la diminution des demandes.
Selon la Banque Nationale, les habitations coûtent actuellement 18% trop cher. C’est ainsi que la Belgique fait partie des pays les plus surévalués au monde. Ce calcul est fait sur base d’une comparaison entre le prix des habitations et les revenus disponibles. Ivan Van de Cloot, Chief Economist chez Itinera Institute plaide en faveur d’un contrôle des prix des habitations.
Taux d’intérêt bas et avantageux
Le point positif, est qu’il est possible d’obtenir des taux d’intérêts bas offrant de nombreuses possibilités. Selon la Confédération Construction, les taux d’intérêt se trouvent actuellement à un niveau historiquement bas. Ceci encourage pas mal de Belges à franchir la limite de l’achat d’une nouvelle habitation.
Selon les témoignages, les prix de l’immobilier en 2012 resteront relativement stables et ne risquent donc pas d’augmenter ou de diminuer de manière considérable d’ici peu. Le consommateur belge garde donc une brique dans le ventre et continue à rêver d’acquérir, un jour, sa propre maison.
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